L’avenir, c’est nous !

L’OGBL, le syndicat au Luxembourg, a des revendications et des idées sur tous les aspects qui touchent directement ou indirectement aux conditions de vie et de travail des salarié.e.s, pensionné.e.s et de leurs familles. Ces revendications, l’OGBL les a notamment adressées aux partis politiques en amont des dernières élections législatives, et il continue de les soutenir avec fermeté vis-à-vis du nouveau gouvernement. Pour une société plus juste !
Les revendications de l’OGBL visent avant tout à réduire les inégalités et à protéger davantage les salarié.e.s, les pensionné.e.s et leurs familles, indépendamment de leur pays de résidence, de leur origine ou de leur genre.

Face à des attaques importantes contre nos acquis
et de nouvelles politiques d’austérité
qui se profilent à l’horizon,
plus que jamais, c’est le moment de renforcer
LE syndicat au Luxembourg, l’OGBL !

Pas touche à l’index !

Ni manipulé, ni reporté, ni modifié, ni plafonné : On ne touche pas à l’index ! En 2022, l’OGBL a été le seul à défendre coûte que coûte l’indexation automatique des salaires, et il continuera à le faire. Instrument le plus important pour garantir le pouvoir d’achat des salarié.e.s, des pensionné.e.s et de leurs familles, pilier du modèle social luxembourgeois, l’index est le garant de la paix sociale. Et l’OGBL ne tolérera aucune attaque contre l’index !

De bonnes conditions de travail et de bons salaires pour tous

La meilleure garantie pour de bonnes conditions de travail et contre les inégalités demeure une convention collective de travail (CCT), négociée par le syndicat. Si l’OGBL a déployé des efforts importants pour négocier de nouvelles CCT, il reste beaucoup de travail à faire pour atteindre l’objectif indiqué par l’Union européenne, à savoir une couverture conventionnelle de 80%. Afin de faciliter la mise en place de nouvelles conventions, l’OGBL revendique non seulement l’introduction d’une obligation pour le patronat de négocier sectoriellement, mais aussi que l’octroi de marchés publics ou d’aides étatiques pour les entreprises soit conditionné à l’existence d’une CCT. Par ailleurs, l’OGBL demande l’élargissement des moyens syndicaux en autorisant notamment des grèves d’avertissement avant la fin des procédures de conciliation. Au-delà de la législation sur les CCT, l’OGBL revendique une augmentation structurelle du salaire social minimum.

Le temps de travail est temps de vie

Sur la question du temps de travail aussi, les attaques du patronat, reprises dans l’accord de coalition du gouvernement sont nombreuses. Alors que de nombreux secteurs souffrent d’un manque de main-d’œuvre, il faudrait ainsi, à en croire les représentant.e.s patronaux.ales et leurs alliés politiques, encore davantage de flexibilité. Mais non seulement la législation actuelle offre déjà de nombreuses possibilités à travers les conventions collectives, mais une flexibilisation supplémentaire accentuerait encore davantage le risque de burn-out et de maladie professionnelle. Ainsi, l’OGBL s’oppose à toute flexibilisation supplémentaire, et notamment à une annualisation du temps de travail. Au contraire, l’OGBL revendique une réduction généralisée du temps de travail sans perte de salaire par voie légale, à décliner ensuite dans les conventions collectives négociées par le syndicat.

Pour un droit du travail plus protecteur

Face aux tentatives de détricoter ou de contourner le droit du travail, l’OGBL revendique, au contraire, un droit du travail fort et protecteur. Une meilleure protection contre le licenciement – individuel ou collectif – est nécessaire. Ainsi, l’OGBL demande à ce que la négociation d’un plan de maintien dans l’emploi (PME) devienne une étape préalable obligatoire avant tout éventuel plan social. Une meilleure protection des salarié.e.s est aussi nécessaire dans le cadre d’une faillite. Par ailleurs, afin de faire face aux défis du monde du travail de demain, l’OGBL revendique une réforme de la formation professionnelle, introduisant, notamment, un véritable droit à la formation continue pour les salarié.e.s. L’OGBL exige aussi d’urgence une loi nationale sur le travail de plateforme afin d’empêcher toute « uberisation » du droit du travail !

Pour plus de justice fiscale

Une société plus juste passe par une fiscalité plus juste. Les impôts doivent non seulement servir à redistribuer du haut vers le bas, mais aussi à financer un État fort, capable d’investir dans les infrastructures, dans des services publics de qualité, dans des prestations sociales de qualité et dans un avenir décarboné. Pour cela, il a besoin de recettes fiscales suffisantes. Contrairement à ce que prévoit l’accord de coalition, il faut évidemment soulager fiscalement les petits et moyens revenus tout en imposant plus fortement les hauts et les très hauts revenus, ainsi que les revenus du capital. De même, l’OGBL s’oppose à toute réduction supplémentaire de l’imposition des entreprises. L’OGBL revendique aussi une adaptation automatique du barème d’imposition à l’inflation afin de mettre fin au phénomène de la « progression froide ».

Des bonnes pensions pour tous !

Le patronat et le gouvernement annoncent des attaques contre notre système de retraites en brandissant la menace d’un « mur des pensions ». Là aussi, il est clair que l’OGBL ne laissera passer aucune dégradation supplémentaire. La réforme des pensions de 2012, à laquelle l’OGBL s’est opposé, coûtera au moins 314 000 euros à un.e salarié.e moyen.ne en 25 ans de retraite. Elle contient par ailleurs des dispositifs prévoyant la réduction, voire l’abolition de l’allocation de fin d’année des retraité.e.s ainsi que de l’ajustement régulier des retraites à l’évolution des salaires. L’OGBL demande un retrait de toutes ces détériorations introduites en 2012. Par ailleurs, l’OGBL revendique une augmentation structurelle de la pension minimale pour que celle-ci permette une vie décente !

Protégeons notre sécurité sociale et notre système de santé

L’OGBL s’oppose à toute tentative de privatiser davantage les activités du secteur de la santé et des soins ou du secteur social. Tout en pointant du doigt les dysfonctionnements qu’il peut y avoir, il est hors de question d’ouvrir la porte à une médecine à deux vitesses ou à des détériorations des prestations sociales. Ainsi, l’OGBL insiste sur le maintien du conventionnement obligatoire des prestations médicales. La chirurgie ambulatoire et les analyses IRM doivent continuer à être organisées dans le cadre hospitalier tout en respectant la convention collective applicable. L’OGBL s’engage aussi pour une extension de la prise en charge des soins par la CNS. Par ailleurs, l’OGBL revendique une augmentation structurelle des prestations familiales, prenant en compte les pertes dues à la désindexation entre 2006 et 2021, et la fin des discriminations vis-à-vis des frontalières et frontaliers et de leurs familles.

Un toit c’est un droit !

Il y a urgence en matière de logement. L’accès à la propriété devient de plus en plus difficile, surtout pour les jeunes générations, et les prix des loyers ne cessent de s’envoler – au Luxembourg, mais aussi dans les régions frontalières. L’OGBL revendique un plafonnement effectif des loyers qui prend en compte l’évolution du coût de la vie, mais aussi une véritable lutte contre la spéculation, notamment via une progressivité de l’impôt foncier, mais aussi via des taxes nationales sur les logements vides et la rétention de terrains. Au lieu de les étendre comme le prévoit le programme de gouvernement, il faut mettre fin aux avantages fiscaux qui ne font qu’alimenter la spéculation et ainsi augmenter les marges des promoteurs immobiliers ! L’OGBL demande par ailleurs un programme massif de construction public de logements.